LETTRES D'UN CARTON À L'ÂGE D'AIRAIN
04.11.21 - 18.12.21

JEAN-MICHEL FAUQUET
#1
Fuck Me, 2021
Huile sur bois et miroir
74,5 x 54 x 56 cm
Prix : 8 000 Euros
#2 Sans Titre, 2021
Huile sur toile
35,5 x 27 cm
Vendu
#3 Sans titre, 2021
Huile sur toile
35,5 x 27 cm
Réservé
#4 Sans Titre, 2021
Huile sur toile
35,5 x 27 cm
Prix : 3 000 Euros
#5 Sans Titre, 2021
Huile sur toile
35,5 x 27 cm
Vendu
Vue d’exposition – Galerie Maïa Muller , Copyright Rebecca Fanuele

Les aventures de Bulul & Gaston Damag

L’histoire débute de la manière suivante :Un homme (Gaston Damag) découvre un jour qu’il fait l’objet d’études, de colloques, de dissertations savantes, que sa vie, la manière de vivre de sa famille et de ses ancêtres, intéresse les chercheurs qui en discutent, qui en analysent les moindres détails, qui présentent quelques documents à l’American Museum of Natural History de New York dans une exposition consacrée aux civilisations du Pacifique où il découvre une photographie de ses oncles.
Voilà qu’il est à la fois un homme et une pièce de musée.Et le dieu du riz (Bulul), que ses oncles, lui-même et toutes les personnes autour de lui, le dieu des récoltes qui intervient lorsqu’il est sollicité, qui change le cours des évènements, qui rend la terre riche et les femmes fertiles, qui éloigne la maladie et les soucis quotidiens, à qui on sacrifie vaches, cochons, poulets, Bulul est lui aussi un sujet de science. Dieu Bulul, tu es une pièce de musée, toi aussi, une statuette de bois dont on observe la beauté, les proportions, la facture. On loue les courageux navigateurs et les clairvoyants archéologues qui t’ont amené jusqu’aux portes du Museum ; on félicite les conservateurs avisés.Vous êtes tous deux exotiques ; Gaston et Bulul.
Mais l’homme (l’artiste) sait que le dieu domestique n’est pas enfermé dans un morceau de bois, que les siens ne sont pas réduits à quelques vieilles photographies, que l’on peut être ceci et cela tout à la fois : l’apparence curieuse pour les uns et la fraternité de la vie pour les autres. Alors, dans une joyeuse exubérance, vite, pressée par l’urgence, il mêle les figures dans des images rapides, jetées et nombreuses. Il faut tout mélanger, tout bouleverser, tout faire passer cul par-dessus tête, copuler, avoir des plaisirs de toutes les manières possibles, hors des normes et des emprisonnements. Seule solution, seule vérité : la vie, l’énergie, le déduit, et voir, comme dans un miroir, l’autre que l’on aime.
Laurent Busine
Laurent Busine est un historien de l’art belge né le 6 janvier 1951 à Chatelet (Belgique). Après avoir dirigé, depuis 1978, les expositions du Palais des Beaux-Arts de Charleroi, il prend la direction du MAC’s en janvier 2002. Pendant ces années passées au Palais des Beaux-Arts, il marquera, pendant vingt ans, la vie culturelle de la métropole wallonne, en organisant des expositions consacrées à Rodin, Picasso, Dali ou Schiele mais aussi, avec la présentation de la collection Prinzhorn de dessins de malades mentaux et avec les premières grandes expos de jeunes artistes. Laurent Busine a publié la monographie de Giuseppe Penone en 2013.
Vue d’exposition – Galerie Maïa Muller, Copyright Rebecca Fanuele
#6
Sans Titre, 2021
Huile sur toile
35,5 x 27 cm
Prix : 3 000 Euros
#7
Sans Titre, 2021
Huile sur toile
35,5 x 27 cm
Vendu
#8
Sans Titre, 2021
Huile sur toile
35,5 x 27 cm
Prix : 3 000 Euros
#9
Sans Titre, 2021
Huile sur toile
73 x 60 cm
Vendu
#10 Sans Titre, 2021
Huile sur toile
81 x 65 cm
Prix : 6 300 Euros
#11 Sans Titre, 2021
Huile sur toile
81 x 65 cm
Réservé
#12
Sans Titre, 2021
Huile sur toile
54 x 60 cm
Prix : 4 900 Euros
« Avec l’utilisation de papiers trempés dans du thé au citron ou des infusions d’hibiscus, différentes sortes de sels et de sables, comme ailleurs la sueur et les larmes, c’est principalement un univers liquide qu’elle évoque. Flux, coulures, courants et dispersions: une mécanique des fluides qui concerne aussi bien la géophysique que le corps humain. Les draps boursouflés renvoient à des limons de fonds de rivière, les coutures forment des veines ou des scarifications, les poches de sable s’apparentent à des reins. »
« C’est cette profonde humilité qui caractérise son travail. Une humilité d’ailleurs prise dans son sens étymologique, dérivée de l’humus, la terre. une expérience de corps à corps, entre le sien et celui de l’oeuvre, qui passe par un processus d’immersion. »
Guillaume Désanges, journal de la Verrière n°30, Caresser toutes les courbes de l’existence, Exposition Myriam Mihindou EPIDERME, Fondation d’entreprise Hermès, Bruxelles, 2022, p.6-7
#13
Sans Titre, 2021
Huile sur toile
54 x 60 cm
Prix : 4 900 Euros
#14
Sans Titre, 2021
Huile sur toile
65 x 60 cm
Prix : 5 400 Euros
#15
Sans Titre, 2021
Huile sur toile
73 x 60 cm
Prix : 5 700 Euros
Vue d’exposition – Galerie Maïa Muller, Copyright Rebecca Fanuele
#16
Sans Titre, 2021
Huile sur toile
65 x 54 cm
Prix : 5 200 Euros
#17
Sans Titre, 2021
Huile sur toile
35,5 x 27 cm
Prix : 3 000 Euros
#18
Sans Titre, 2021
Huile sur toile
35,5 x 27 cm
Prix : 3 000 Euros
#19
Le désir des Anges, 2021
Huile sur toile
54 x 60 cm
Prix : 4 900 Euros
#20
Sans Titre, 2021
Huile sur toile
54 x 60 cm
Prix : 4 900 Euros
« Avec l’utilisation de papiers trempés dans du thé au citron ou des infusions d’hibiscus, différentes sortes de sels et de sables, comme ailleurs la sueur et les larmes, c’est principalement un univers liquide qu’elle évoque. Flux, coulures, courants et dispersions: une mécanique des fluides qui concerne aussi bien la géophysique que le corps humain. Les draps boursouflés renvoient à des limons de fonds de rivière, les coutures forment des veines ou des scarifications, les poches de sable s’apparentent à des reins. »
« C’est cette profonde humilité qui caractérise son travail. Une humilité d’ailleurs prise dans son sens étymologique, dérivée de l’humus, la terre. une expérience de corps à corps, entre le sien et celui de l’oeuvre, qui passe par un processus d’immersion. »
Guillaume Désanges, journal de la Verrière n°30, Caresser toutes les courbes de l’existence, Exposition Myriam Mihindou EPIDERME, Fondation d’entreprise Hermès, Bruxelles, 2022, p.6-7