04.05.23 - 06.06.23

Myriam MIHINDOU
Le Patron
Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele
Le patron est un concept qui me permet de créer, de démultiplier. Comme dans le principe de la Langue Secouée, cette matrice me permet de construire un univers. Je peux déplacer, rester dans le mouvement. Je crée des associations de formes et de mots.
#1 Aer Bulla, 2022, Tissus, teinture au thé, fils, dimensions variables
#2 Geodaisia, 2022, Technique mixte sur papier, 96 x 61,5 cm
#3 L’oeil et l’oreille dominants, 2022, Technique mixte sur papier, 71 x 90 cm

#4 Draperie, 2022, thé, calque, bleu de méthylène, graphite, aiguilles, cuivre 66 x 115 cm
#5 Immanere Manere, 2022, Technique mixte sur papier , 110 x 68 cm
#6 Langues Désinentielles, 2021, cuivre, sanguine, graphite, 66,5 x 90cm
#7 Ôdé (chant), 2022, Feuilles de soie, thé, carbone, graphite, 66 x 115 cm
Myriam Mihindou, Enséver, 2022, coton, laine, polyester, encre, sable
#8 Enséver, 2022, coton, laine, polyester, encre, sable
#10 Vagante Fabulae, 2018, Technique mixte sur buvard, 65 x 24 cm
#9 L’Argyronète, 2018, Technique mixte sur papier, 40 x 30cm
#11 Vagante Fabulae, Technique Mixte sur Papier Buvard Sculpté, 60 x 50 cma
Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele
#12 To suck one’s teeth, 2021, Coton, laine, fils de polyester, 255 x 167 cm
#13 Poussée racine, 2022, coton et laine, polyester, sable, 180 x 270 x 8 cm
« Avec l’utilisation de papiers trempés dans du thé au citron ou des infusions d’hibiscus, différentes sortes de sels et de sables, comme ailleurs la sueur et les larmes, c’est principalement un univers liquide qu’elle évoque. Flux, coulures, courants et dispersions: une mécanique des fluides qui concerne aussi bien la géophysique que le corps humain. Les draps boursouflés renvoient à des limons de fonds de rivière, les coutures forment des veines ou des scarifications, les poches de sable s’apparentent à des reins. »
« C’est cette profonde humilité qui caractérise son travail. Une humilité d’ailleurs prise dans son sens étymologique, dérivée de l’humus, la terre. une expérience de corps à corps, entre le sien et celui de l’oeuvre, qui passe par un processus d’immersion. »
Guillaume Désanges, journal de la Verrière n°30, Caresser toutes les courbes de l’existence, Exposition Myriam Mihindou EPIDERME, Fondation d’entreprise Hermès, Bruxelles, 2022, p.6-7