Viewing room – Jean-Michel Alberola & François Boisrond. Film

JEAN-MICHEL ALBEROLA & FRANÇOIS BOISROND FILM 09.03. - 27.04.2024
Vue d’exposition Jean-Michel Alberola & François Boisrond. Film, Galerie Maïa Muller, 2024
François Boisrond, Madeleine à l’autoportrait, 2018-2022, Acrylique sur toile, 167 x 130 cm – VENDU
Jean-Michel Alberola, Icône des populations, Fusain sur papier, 77 x 56 cm – VENDU
Jean-Michel Alberola, La Moustache de Groucho, 1990, Numérotée 33/36, Phototypie numérotée, 30 x 45 cm
Jean-Michel Alberola, Pognon, 2022-2023, Huile sur toile, 18 x 14 cm
Jean-Michel Alberola, Deuxième apparition des Frères Lumières, 2023, Lithographie, 65 x 47 cm
Jean-Michel Alberola, Apparition d’Henri Langlois, 2016, Fusain sur papier, 57 x 38,5 cm
François Boisrond, Étude pour Saint Francois 3, 2019, Acrylique et huile sur toile, 47 x 30 cm – VENDU
Vue d’exposition Jean-Michel Alberola & François Boisrond. Film, Galerie Maïa Muller, 2024
François Boisrond, Madeleine en cheveux, 2018-2022, Acrylique sur toile, 46 x 38 cm
François Boisrond, Madeleine en cheveux II, 2018-2022, Acrylique sur toile, 46 x 38 cm – VENDU
Jean-Michel Alberola, Histoire(s), 2016, Fusain sur papier, 77 x 56
Jean-Michel Alberola, Rossellini Buñuel, 2024, Technique mixte sur papier, 56 x 48 cm
François Boisrond, Étude pour Sainte Madeleine, 2018, Acrylique et huile sur toile, 46 x 38 cm – VENDU
François Boisrond, Saint François en extase, 2019, Acrylique et huile sur toile, 167 x 129,5 cm – VENDU
Vue d’exposition Jean-Michel Alberola & François Boisrond. Film, Galerie Maïa Muller, 2024

Jean-Michel Alberola : l’art documente l’art

[…]
Le cinéma irrigue l’intégralité de l’œuvre d’Alberola, au point de faire supposer que peintures, estampes et livres sont sous perfusion de l’art du film. Au-delà des nombreuses références cinéphiliques inscrites à la surface de ses toiles, les passages sans transition et les contaminations entre les formes résultent d’un fonctionnement mental « en » constellation. Les métamorphoses des objets représentés, les personnages ébauchés et leur visage labile, les surimpressions ou les alternances d’une image et son contraire en référence aux oscillations « positif / négatif », renvoient ontologiquement au cinéma.
Extrait du texte Jean-Michel Alberola : l’art documente l’art par Dominique Païni, 1895, revue d’histoire du cinéma, n° 100, automne 2023, pp. 39-40.

Biographie de François Boisrond

Dans la famille de François Boisrond, le cinéma est omniprésent.
Très jeune, il fait la rencontre déterminante d’Hervé Di Rosa. Au début des années 1980, avec leurs amis Robert Combas et Rémi Blanchard, ils fondent le mouvement de la Figuration libre. […]
Ses travaux récents comprennent plusieurs séries sur des manifestations internationales d’art contemporain comme la Documenta de Cassel et la Biennale de Lyon, que l’on peut rapprocher des « vues de musées » peintes au XVIII siècle par Hubert Robert et Giovanni Paolo Panini. Il travaille également de plus en plus à partir de tableaux vivants. […] Il s’y réfère souvent à des scènes de l’histoire de l’art, comme la Nativité. Ces recherches ont donné lieu à la série de La Petite Baigneuse, en référence à Ingres, à celle des Uniformes, et à celle qu’il poursuit aujourd’hui sur la Vie des saints.
Extrait du texte Biographie de François Boisrond par Anaël Pigeat, François Boisrond. Textes de Jean-Yves Jouannais, Beaux-Arts de Paris éditions, pp. 214-215.
Extrait du texte Biographie de François Boisrond par Anaël Pigeat, François Boisrond. Textes de Jean-Yves Jouannais, Beaux-Arts de Paris éditions, pp. 214-215.
Viewing room – Jean-Michel Alberola & François Boisrond. Film2024-04-18T17:15:12+02:00

Viewing room – Art Paris 2024

Stand D9 François Boisrond
Myriam Mihindou
Célia Muller
Hassan Musa
John Stezaker

FRANÇOIS BOISROND

François Boisrond, Myriem République, 2019, Série Passion, Acrylique et huile sur toile, 120 x 114 cm
François Boisrond, Victimes des croisés à Constantinople, 2014, Série Passion, Acrylique sur toile, 81 x 65 cm

MYRIAM MIHINDOU

Johnnie Walker 1/3 - De la série Sculptures de Chair - Cybachrome - 88 x 62 cm - Ile de la Réunion, 1999/2000
Myriam Mihindou, Johnnie Walker 1/3, Île de la Réunion 1999/2000, Série Sculptures de Chair, Cybachrome, 88 x 62 cm
Myriam Mihindou, Cratère, 2019, Série de la Langue Secouée, Technique mixte sur papier, 51 x 36 cm
Myriam Mihindou, Polarisation – Acuité, 2014-2015, Série de la Langue Secouée, Technique mixte sur papier, aiguilles, cuivre, 69 x 98 cm
Myriam Mihindou, Odalisque, 2016, Série de la Langue Secouée, Technique mixte sur papier, 31,5 x 24 cm
Myriam Mihindou, Endesver, 2021, Série Vagante Fabulae, Technique mixte sur papier, 64,5 x 49,5 cm
Myriam Mihindou, Cannes de pouvoir, Série Transmission, Gré chamotté, 120 cm
Myriam Mihindou, Cannes de pouvoir, Série Transmission, Gré chamotté, 120 cm

HASSAN MUSA

Hassan Musa, Paon paon paon (d’après Femme à l’ombrelle de C. Monet), 2023, Huile sur tissus imprimés sur bois, 130,5 x 100,5 cm
Hassan Musa, I love you with my AK47 (d’après Degas, La petite danseuse de 14 ans), 2020, Crayons de couleur sur tissus imprimés sur bois, 100 x 100 cm

CÉLIA MULLER

Célia Muller, À bientôt, 2024, Pastels secs sur papier, 150 x 150 cm
Célia Muller, Être poussière #1, 2024, Pastels secs sur papier, 21 x 15 cm
Célia Muller, Être poussière #2, 2024, Pastels secs sur papier, 59 x 47 cm
Célia Muller, The fool #3, 2024, Pastels secs sur papier, 29,7 x 37 cm

JOHN STEZAKER

John Stezaker, The Kiss, 2022, Collage, 25,8 x 20,6 cm
John Stezaker, The Kiss, 2022, Collage, 25 x 20 cm
John Stezaker, The Kiss, 2022, Collage, 30 x 24,2 cm
John Stezaker, Couple, 2020, Collage, 24,3 x 17,8 cm
John Stezaker, Double Shadow, 2020, Collage, 53,6 x 41,8 cm
Viewing room – Art Paris 20242024-04-10T13:29:53+02:00

Viewing room – Camille Fischer. OH ! VIOLETTE ou la Politesse des Végétaux

CAMILLE FISCHER OH ! VIOLETTE ou la Politesse des Végétaux 27.01. - 24.02.2024
La Politesse des Végétaux, 2024, Technique mixte sur soie et polyester, 130 x 80 cm
Vue d’exposition Camille Fischer. Oh Violette ! ou la Politesse des Végétaux
Stained Eyes, Série de 10 œuvres, 2021, Technique mixte sur papier journal, 29,7 x 21 cm chaque
The Passenger, 2023, Technique mixte et collage sur papier recyclé, 92 x 25 cm
Vue d’exposition Camille Fischer. Oh Violette ! ou la Politesse des Végétaux
Lise, Le téléphone est mort, 2024, Technique mixte, collage et broderie de perles et sequins sur toile, 92 x 65 cm
Nihilstics, 2023, Technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm
Door II, 2018, Technique mixte sur papier, 89,5 x 65 cm
Vue d’exposition Camille Fischer. Oh Violette ! ou la Politesse des Végétaux
Camille Fischer, Where have all the flowers gone?, 2021, Encre, encre de chine, acrylique, gouache, paillettes, fusain, pastel, appliqués de velours de soie et broderie sur organza irisé, franges de cheveux synthétiques, 279 x 84 cm
Where have all the flowers gone?, 2021, Technique mixte sur organza irisé, franges de cheveux synthétiques, 279 x 84 cm
Poudres Lourdes II, 2024, Technique mixte, nacres et paillettes sur papier journal, 29,7 x 21 cm
Poudres Lourdes, 2024, Technique mixte, nacres et paillettes sur papier journal, 29,7 x 21 cm
Poudres lourdes IV, 2023, Technique mixte sur papier journal, 41 x 29,7 cm
Poudres Lourdes III, 2024, Technique mixte, nacres et paillettes sur papier journal, 41 x 29,5 cm
Poudres lourdes V, 2023, Technique mixte sur papier journal, 41 x 29,7 cm
Sans titre, 2023, Technique mixte sur papier, 75 x 49,5 cm
Sans titre, 2023, Technique mixte sur papier, 72 x 49,5 cm
Sans titre, 2023, Technique mixte sur papier journal, 72 x 50 cm
Sans titre, 2023, Technique mixte sur papier, 72 x 50 cm
Sans titre, 2023, Technique mixte sur papier, 72 x 50 cm
Vue d’exposition Camille Fischer. Oh Violette ! ou la Politesse des Végétaux
Bye bye Dear, 2021, Technique mixte sur papier marouflé sur toile, guirlandes en terre, pâte à sel et canettes d’aluminium, 200 x 150 cm
Sans titre, 2023, Technique mixte sur papier, 72 x 41,5 cm
Swirling, 2018, Technique mixte sur papier, 36 x 25 cm
Sans titre, 2023, Technique mixte sur papier, 25 x 18 cm
Dead Moon, 2023, Technique mixte sur papier, 42 x 29,5 cm
Sans titre, 2023, Technique mixte sur papier, 59 x 41 cm
Sans titre, 2023, Technique mixte sur papier, 36 x 25,5 cm
Au comble des fleurs
De prime abord, une porte suspendue et dressée selon les vestiges de rites lacustres et semblable aux portiques votifs d’alors, faite d’un treillage d’ors que dispense de part et d’autre de son arche des grappes de souffre, de mauve, de pourpre trempés de grisailles. (…) Jardin noir.
Oh ! Violette – Ou la politesse des végétaux présente un ensemble de dessins accordés, une pluralité de formats peints et ornés de Camille Fischer. Le commissariat rejoue par ellipses l’esprit de la chambre, égrainant par litanie et pâmoison, tel qu’un grand bouquet d’ombres et de fleurs, les vertiges de visions où l’intimité de l’éros rencontre un caprice caméral. En défeuillant les motifs peints sur le sujet, dans un calme hommage à ses modèles, Camille Fischer consume les apparences fugitives, les frêles fractions, les diagrammes secrets d’un mille-fleurs grinçant, les affres d’un oxymore mondain.
Rêveries rappelant les cohabitations d’étrangetés qu’ont fabriquées Lise Deharme et Claude Cahun dans le recueil poétique illustré Le cœur de Pic, cette exposition se déploie comme une mise en suspens, autant accrochage d’antiquaire que chimérisation par motifs réassemblés à la surface du mur, grand papier peint holistique et dantesque. Telle une ornemaniste ensemblière qui compose par coordonnés et variations, Camille Fischer propose une folie florale par montage de dessins juxtaposés où une galerie de jeunes femmes rencontre d’autres portraits, fleurs d’artifices théâtrales autant qu’éphémères.
L’artiste orchestre ici l’enregistrement du huit clos, où chaque agencement flirte avec la domestique compulsivité de posséder un lieu à soi. Et relève autant une contre réforme décorative du punk poster épinglé adolescent qu’un geste anathème imposé aux savoir-faire pour mieux trouver l’interstice de la demi-teinte, de la transparence textile, de la broderie fébrile.
Le long du fameux treillissé, des rocailles, des dais, des parterres. De ravissement en ravissement, un atlas de formes flore (…) s’imprime sur l’apparence profuse du fond perlé qui livre ses séquences. L’œil navigue de plans nets en passades floutées, partout un poème de fleurs ; un cruising débordant même, le goût de la latence inclus, agite de pulsions l’œil qui dénombre la variété.
Perdu dans l’immense glossaire botanique, imprégné de rêveries d’échelles et d’encastrements, et dans d’hypothétiques rochers palermitains, bordés de palmiers, ce pavillon creux, habité ou mieux renversé comme un gant sur lui-même, absorbe le jardin dans son entier sous les replis de la main de l’artiste, improvisée en chambre. Têtes brodées, typographies peintes, densités de traits et de points glitter figurent le grotesque extraordinaire d’une matérialité de fleur de souffre.
Et dans le placard, la grimace, la simagrée du démon, l’œil torve et la dent dégagée au dessus de la babine. Au comble.
Mathieu Buard, janvier 2024.
Viewing room – Camille Fischer. OH ! VIOLETTE ou la Politesse des Végétaux2024-02-01T12:57:23+01:00

Viewing room – Œuvres choisies

ŒUVRES CHOISIES

ALBEROLA, BEN KHELIL, BORNSTÜCK, DEROUBAIX, FISCHER, KETOFF, MICHALKO, MIHINDOU, MULLER, MUSA, STEZAKER

DU 06 AU 16 JANVIER 2024

Jean-Michel Alberola, Va chercher, 2015, Technique mixte sur papier, 60 x 50 cm
Jean-Michel Alberola, Grateful Dead, 2017, Huile sur toile, 22 x 15,7 cm
Sacha Ketoff, Les chaussures de l’artiste, 2011, Technique mixte sur papier paraffiné, 75 x 90 cm
Monika Michalko, Tree of life, 2020, Gravure à la pointe-sèche, 24,5 x 19,7 cm
Monika Michalko, Nicht auf alle Rede achten, 2022, Gravure à la pointe-sèche, 29,5 x 21 cm
Monika Michalko, Prekariat, 2021, Gravure à la pointe-sèche, 20 x 25 cm
Monika Michalko, Sans titre, 2021, Gravure à la pointe-sèche, 20 x 25 cm
Damien Deroubaix, Wunder der Natur, 2024, Huile et collage sur toile, 33,5 x 24 cm
Hassan Musa, I love you with my AK47 (d’après Degas, La petite danseuse de 14 ans), 2020, Crayons de couleur sur tissus imprimés sur bois, 100 x 100 cm
Myriam Mihindou, Vagante, 2018, Technique mixte sur buvard sculpté, 65 x 24 cm
Myriam Mihindou, Vagante Fabulae, 2020, Technique mixte sur papier buvard sculpté, 60 x 50 cm
John Stezaker, The Kiss, 2022, Collage, 25,8 x 20,6 cm
Célia Muller, Aandun chap 2, 2023, Pastels secs sur papier, 75 x 50 cm
Célia Muller, Aandun chap 2, 2023, Pastels secs sur papier, 75 x 50 cm
Fritz Bornstück, Dem Biedermeier Punk, 2023, Gouache on paper, 120 x 100 cm
Fritz Bornstück, 90°, 2023, Huile sur toile, 24 x 18 cm
Fritz Bornstück, Eine Welt für einen Burger, 2022, Huile sur toile, 60 x 50 cm
Camille Fischer, Sans titre, 2022, Technique mixte sur papier, 75 x 45,5 cm
Camille Fischer, Dancers, 2015, Fusain, encre de chine, aquarelle, acrylique et gouache, 42 x 29,7 cm

VENDU

Camille Fischer, Sunset Split, 2015, Chemiser gravure sur bois sur Organza, 58 x 47 cm
Viewing room – Œuvres choisies2024-01-13T18:57:02+01:00

Viewing room – Jean-Michel Alberola. Présentation de deux tableaux accompagnés de boules à neige

JEAN-MICHEL ALBEROLA

PRÉSENTATION DE DEUX TABLEAUX ACCOMPAGNÉS DE BOULES À NEIGE

DU 05 AU 20 DÉCEMBRE 2023

Rosebud, 2021-2023, Huile sur toile, 18 x 14 cm Vendu
Jean-Michel Alberola, Rosebud, 2022
Édition de 100 exemplaires signés et numérotés
Choisissez vos numéros
Nous vous les réservons (dans la limite du stock disponible)
300€ pièce
Pognon, 2022-2023, Huile sur toile, 18 x 14 cm
Jean-Michel Alberola, Pognon, 2022
Édition de 100 exemplaires signés et numérotés
Choisissez vos numéros
Nous vous les réservons (dans la limite du stock disponible)
300€ pièce
Viewing room – Jean-Michel Alberola. Présentation de deux tableaux accompagnés de boules à neige2023-12-13T17:57:57+01:00

Viewing room – Damien Deroubaix & Polina Shcherbyna. Rocket to Russia

Damien Deroubaix, I love Moscow, 2022, huile et collage sur toile, 200 × 150 cm

18.11. - 02.12.2023

ROCKET TO RUSSIA DAMIEN DEROUBAIX
& POLINA SHCHERBYNA
Vue D’exposition Damien Deroubaix, Rocket to Russia
Damien Deroubaix, I love Moscow, 2022, huile et collage sur toile, 200 × 150 cm
Damien Deroubaix, I love Moscow, 2022, Huile et collage sur toile, 200 × 150 cm
Damien Deroubaix, La jeune fille, la mort et le diable, 2022, Huile et collage sur toile, 200 × 150 cm
Vue d’exposition Damien Deroubaix, Rocket to Russia / Mother Russia, 2022, Huile et collage sur toile, 200 × 150 cm
exposition Rocket to Russia
Vue d’exposition Damien Deroubaix. Rocket to Russia
Damien Deroubaix, La deuxième armée du monde, 2023, huile sur toile, 200 × 150 cm
Damien Deroubaix, La deuxième armée du monde, 2023, Huile sur toile, 200 × 150 cm
Damien Deroubaix, Rocket to Russia / Vladimir, 2022, Huile et collage sur toile, 200 × 150 cm
Damien Deroubaix, Sans titre, 2023, Huile et collage sur toile, 33,5 x 24 cm
Vue d’exposition Damien Deroubaix. Rocket to Russia
Damien Deroubaix, Sans titre, 2022, Huile et collage sur toile, 100 x 73 cm
Damien Deroubaix, Sans titre, 2022, Huile et collage sur toile, 100 x 73 cm
Vue d’exposition Polina Shcherbyna, Columns of times, 2023.
Polina Shcherbyna, Columns of times, 2023, Toile de lin non apprêtée, plis, gélatine, acrylique, 170 x 95 cm
Polina Shcherbyna, Columns of times, 2023, Toile de lin non apprêtée, plis, gélatine, acrylique, 170 × 95 cm
Polina Shcherbyna, Something about a dead bird, 2023, Toile de lin non apprêtée, plis, gélatine, acrylique, 70 × 65 cm

Lors du déclenchement de la seconde partie de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe de Poutine, je peignais des tableaux se référant à la peinture de la renaissance allemande et ses grands thèmes traités par Dürer, Hans Baldung Grien et d’autres grands peintres : la jeune fille et la mort, le cavalier, la mort et le diable…


La barbarie russe en Ukraine occupée m’a tant touchée que j’ai transformé lesdits tableaux en procédant par collage et changement ou glissement de sens : des ectoplasmes en forme de Russie, des portraits-charge de Vladimir Poutine, et des titres permettant un glissement de sens.


Le caillou Zelensky, relecture du caillou Michaud, présent dans les collections de la Bibliothèque nationale de France, accueillera le visiteur. Comme chez son illustre aïeul, il sera question de territoire. Mais au lieu d’être couronné de divinités mésopotamiennes, les tableaux présentés dans l’exposition, y seront rejoués.

 

Après Nikolay Karabinovych, Daniil Revkovskiy & Andriy Rachinskiy, Polina Shcherbyna, jeune artiste de Kyiv, présentera une œuvre dans la vitrine.

 

Damien Deroubaix

Viewing room – Damien Deroubaix & Polina Shcherbyna. Rocket to Russia2023-11-30T14:31:32+01:00

Viewing room – Hassan Musa. People vs People

Vue d'exposition Hassan Musa. People vs People, Galerie Maïa Muller - Copyright Rebecca Fanuele

14.10. - 11.11.2023

PEOPLE VS PEOPLE HASSAN MUSA
Vue d'exposition, Hassan Musa. People vs People
Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele
Combien de Kardashians ?
Qu’entend-on par « People » ?
La traduction en français du terme anglais « People » désigne le « Peuple », un groupe particulier, comme une nation, une classe sociale, un pays, des gens ordinaires…
Mais le mot « People » emprunté à l’anglais désigne des personnes appartenant à une élite.
Dans le monde anglophone, cette élite usurpe le terme « People » et devient le « People » à la place du « People ».
Des « people » comme Johnny Depp et son ex-femme Amber Heard ont fait la une des médias avec leurs querelles de couple.
Ils ont occupé les médias et sont devenus les médias.
Pendant que Depp/Heard, West/Kardashian, Pitt/Jolie, Harry/Meghan…etc occupent la scène médiatique, il n’y a plus de place pour les peuples du Soudan, de Gaza, d’Equateur, du Yemen, d’Afghanistan, du Chili, d’Ethiopie, de Birmanie, du Venezuela, du Sri Lanka…
Au début des années 2000, la campagne de l’acteur Georges Clooney contre les massacres du Darfur ont mis sous les projecteurs des médias, pour quelques temps, les exactions des génocidaires du régime militaire islamiste du Soudan qui sévissaient au Darfur depuis le début des années 90.
Combien de Clooney faudrait-il pour que les médias parlent des massacres dans le monde ?
Combien de Kardashian, pour ramener la paix dans le monde ?
Combien de Pitt, pour empêcher les Africains de se noyer en Mer Méditerranée ?
Hassan Musa, Angelina beheading Brad (d’après Caravaggio), 2022, Huile sur tissus imprimés sur bois, 106 x 155 cm
Hassan Musa, Angelina beheading Brad (d’après Caravaggio), 2022, Huile sur tissus imprimés sur bois, 106 x 155 cm
Hassan Musa, Johnny Depp versus Amber heard (d'après Rubens), 2022, Huile sur tissu imprimé sur bois, 120 x 100 cm
Hassan Musa, Johnny Depp versus Amber heard (d’après Rubens), 2022, Huile sur tissu imprimé sur bois, 120 x 100 cm
Hassan Musa, West versus Kardashian (d'après Delacroix), 2022, Huile sur tissu imprimé sur bois, 120 x 100 cm
Hassan Musa, West versus Kardashian (d’après Delacroix), 2022, Huile sur tissu imprimé sur bois, 120 x 100 cm
Vue d'exposition Hassan Musa. People vs People, Galerie Maïa Muller - Copyright Rebecca Fanuele
Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele
Hassan Musa, Paul fall (3) (d'après photo de Richard Drew), Polyptique, 2023, Huile sur tissus imprimés sur bois, 300 x 300 cm
Hassan Musa, Paul fall (3) (d’après photo de Richard Drew), Polyptique, 2023, Huile sur tissus imprimés sur bois, 300 x 300 cm
Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele
Hassan Musa, The entombment of a K.O.L (d’après Caravaggio), Diptyque, 2022 Huile sur tissu sur bois, 200 x 154 cm
La mise au tombeau d’un K.O.L
Un K.O.L (Key opinion leader) est une personne qui mène des actions fortes pour atteindre des objectifs politiques ou commerciaux.
Les réseaux sociaux ouvrent une immense plateforme aux K.O.L pour toucher le plus grand nombre.
Comme les réseaux sociaux ne peuvent échapper aux conflits d’intérêt, le K.O.L se trouve pris au piège des conflits sociaux.
Lorsque Jésus, le K.O.L le plus célèbre de l’Histoire, a proposé l’Amour pour sauver l’humanité, sa méthode était simple : « Rendre à César ce qui est à César et rendre à Dieu, ce qui est à Dieu. »
Bien sûr, César n’a jamais accepté ce contrat. Il voulait tout, ce qui est à lui et ce qui est à Dieu.
C’est pourquoi les histoires d’amour finissent toujours par des tragédies.
Hassan Musa, La multiplication des vierges et des toucans au large de Lampedusa (d'après La mise au tombeau, 1603, Caravage), 2023, Huile sur tissus imprimés sur bois, 117 x 154 cm
Hassan Musa, La multiplication des vierges et des toucans au large de Lampedusa (d’après La mise au tombeau, 1603, Caravage), 2023, Huile sur tissus imprimés sur bois, 117 x 154 cm
Hassan Musa, Harry and Meghan chassés d’Eden (d'après Masaccio), 2023, Huille sur tissus assemblés sur bois, 106 x 120 cm
Hassan Musa, Harry and Meghan chassés d’Eden (d’après Masaccio), 2023, Huile sur tissus assemblés sur bois, 106 x 120 cm
Viewing room – Hassan Musa. People vs People2023-10-19T11:54:55+02:00

Viewing room – Célia Muller. Invocations

02.09. - 10.10.2023

INVOCATIONS CÉLIA MULLER
En discutant à propos de l’exposition, Célia Muller s’excuse pour la conversation nébuleuse. Elle tient à ne pas trop en dire. Elle marche sur des œufs pour ne pas tomber dans un espace où le pathos empiéterait sur le dessin. Pour ne pas entraver l’état dans lequel il pourrait nous plonger. Les œuvres engagent à une forme d’introspection, une plongée à la fois en nous-mêmes et à l’intérieur de l’imaginaire de l’artiste qui allie le réel à l’évanescence du souvenir, voire du rêve-cauchemar. “Quand je dessine, je me casse, je disparais.” Les dessins traduisent autant ses évasions, ses fuites, qu’une poursuite obsessionnelle de souvenirs évanouis. Celia Muller mène un travail acharné où dessiner est synonyme d’anamnèse : une remontée mémorielle qui se fabrique par ajouts, soustractions, fabulations et nécessairement transformations d’un récit altéré.
Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele

Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele

Célia Muller, Invocations 1 et 2 (Dyptique), 2023, Pastels secs sur papier, 29,7 x 20,8 cm chaque

Célia Muller, Invocations 1 et 2 (Dyptique), 2023, Pastels secs sur papier, 20,8 x 29,7 cm chaque

Célia Muller, Invocation #3, 2023, Pastels secs sur papier, 20,8 x 29,7 cm

Célia Muller, Invocation #3, 2023, Pastels secs sur papier, 20,8 x 29,7 cm

Célia Muller, Aandun 19, 2021, Pastels secs sur papier de soie, 65 x 50 cm

Célia Muller, Aandun 19, 2021, Pastels secs sur papier de soie, 65 x 50 cm

Tout comme la matière mémoire, le ciel est un espace infini en proie à une métamorphose constante. De la même manière que l’artiste fixe des fragments de son récit, elle fixe des moments, des états de ciel nuageux, orageux, opaque, chargé, lumineux. Le ciel et la mémoire partagent une même immensité, une même agitation, une même épaisseur et une même imprévisibilité. Un espace de perturbations.

Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele

 

Célia Muller, Je voudrais être #3, 2023, Pigments d’oxyde de fer noir, 150 x 250 cm

Célia Muller, Comme le vent, 2023, Pastels secs sur papier, 48 x 64 cm

Célia Muller, Comme le vent, 2023, Pastels secs sur papier, 48 x 64 cm

Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele

Célia Muller, Elles ont volé toute l'eau, 2023, Pastels secs sur papier de soie, 16,8 x 21,2 cm chaque

Célia Muller, Elles ont volé toute l’eau, 2023, Pastels secs sur papier de soie, 16,8 x 21,2 cm chaque

Célia Muller, Un trou dans le mur #2, 2023, Pastels secs sur papier, 48 x 64 cm

Célia Muller, Un trou dans le mur #2, 2023, Pastels secs sur papier, 48 x 64 cm

Célia Muller, Comme le temps, 2023, Pastels secs sur papier, 48 x 64 cm

Célia Muller, Comme le temps, 2023, Pastels secs sur papier, 48 x 64 cm

Constitués de nuances de noirs, de gris et de blancs, les dessins imposent une forme de silence. Ils sont les résultats de gestes et d’incantations envers les éléments, envers la matière mémoire, envers l’invisible et l’indicible. L’artiste lance des incantations plurielles dans une quête intime où les mots peinent à émerger.

Célia Muller, Je voudrais être #1, 2023, Pastels secs sur papier, 21 x 29,6 cm

Célia Muller, Je voudrais être #2, 2023, Pastels secs sur papier, 21 x 29,6 cm

Célia Muller, Je voudrais être #2, 2023, Pastels secs sur papier, 21 x 29,6 cm

Célia Muller, Je te détesterai #1, 2018, Pastels secs sur papier de soie, 65 x 100 cm

Célia Muller, Je te détesterai #1, 2018, Pastels secs sur papier de soie, 65 x 100 cm

Célia Muller, Un trou dans le mur #1, 2023, Monotype et dessin à l'encre taille douce, 24 x 31,9 cm

Célia Muller, Un trou dans le mur #1, 2023, Monotype et dessin à l’encre taille douce, 31,9 x 24 cm

Célia Muller, L'amour et la rage, 2023, Pastels secs sur papier, 24 x 32 cm

Célia Muller, L’amour et la rage, 2023, Pastels secs sur papier, 24 x 32 cm

Viewing room – Célia Muller. Invocations2023-09-09T16:24:28+02:00

Viewing room – Célia Muller. Invocations

02.09. - 10.10.2023

INVOCATIONS CÉLIA MULLER
En discutant à propos de l’exposition, Célia Muller s’excuse pour la conversation nébuleuse. Elle tient à ne pas trop en dire. Elle marche sur des œufs pour ne pas tomber dans un espace où le pathos empiéterait sur le dessin. Pour ne pas entraver l’état dans lequel il pourrait nous plonger. Les œuvres engagent à une forme d’introspection, une plongée à la fois en nous-mêmes et à l’intérieur de l’imaginaire de l’artiste qui allie le réel à l’évanescence du souvenir, voire du rêve-cauchemar. “Quand je dessine, je me casse, je disparais.” Les dessins traduisent autant ses évasions, ses fuites, qu’une poursuite obsessionnelle de souvenirs évanouis. Celia Muller mène un travail acharné où dessiner est synonyme d’anamnèse : une remontée mémorielle qui se fabrique par ajouts, soustractions, fabulations et nécessairement transformations d’un récit altéré.
Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele

Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele

Célia Muller, Invocations 1 et 2 (Dyptique), 2023, Pastels secs sur papier, 29,7 x 20,8 cm chaque

Célia Muller, Invocations 1 et 2 (Diptyque), 2023, Pastels secs sur papier, 20,8 x 29,7 cm chaque, 2 800 Euros

Célia Muller, Invocation #3, 2023, Pastels secs sur papier, 20,8 x 29,7 cm

Célia Muller, Invocation #3, 2023, Pastels secs sur papier, 20,8 x 29,7 cm

Réservé

Célia Muller, Aandun 19, 2021, Pastels secs sur papier de soie, 65 x 50 cm

Célia Muller, Aandun 19, 2021, Pastels secs sur papier de soie, 65 x 50 cm

Vendu

Tout comme la matière mémoire, le ciel est un espace infini en proie à une métamorphose constante. De la même manière que l’artiste fixe des fragments de son récit, elle fixe des moments, des états de ciel nuageux, orageux, opaque, chargé, lumineux. Le ciel et la mémoire partagent une même immensité, une même agitation, une même épaisseur et une même imprévisibilité. Un espace de perturbations.

Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele

 

Célia Muller, Je voudrais être #3, 2023, Pigments d’oxyde de fer noir, 150 x 250 cm, 11 000 Euros

Célia Muller, Comme le vent, 2023, Pastels secs sur papier, 48 x 64 cm

Célia Muller, Comme le vent, 2023, Pastels secs sur papier, 48 x 64 cm,  3 000 Euros

Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele

Célia Muller, Elles ont volé toute l'eau, 2023, Pastels secs sur papier de soie, 16,8 x 21,2 cm chaque

Célia Muller, Elles ont volé toute l’eau, 2023, Pastels secs sur papier de soie, 16,8 x 21,2 cm chaque

Célia Muller, Elles ont volé toute l’eau, 2023, Pastels secs sur papier de soie, 16,8 x 21,2 cm chaque

Vendu

Célia Muller, Elles ont volé toute l’eau, 2023, Pastels secs sur papier de soie, 16,8 x 21,2 cm chaque

5 000 Euros

Célia Muller, Elles ont volé toute l’eau, 2023, Pastels secs sur papier de soie, 16,8 x 21,2 cm chaque

5 000 Euros

Célia Muller, Un trou dans le mur #2, 2023, Pastels secs sur papier, 48 x 64 cm

Célia Muller, Un trou dans le mur #2, 2023, Pastels secs sur papier, 48 x 64 cm, 3 000 Euros

Célia Muller, Comme le temps, 2023, Pastels secs sur papier, 48 x 64 cm

Célia Muller, Comme le temps, 2023, Pastels secs sur papier, 48 x 64 cm

Vendu

Constitués de nuances de noirs, de gris et de blancs, les dessins imposent une forme de silence. Ils sont les résultats de gestes et d’incantations envers les éléments, envers la matière mémoire, envers l’invisible et l’indicible. L’artiste lance des incantations plurielles dans une quête intime où les mots peinent à émerger.

Célia Muller, Je voudrais être #1, 2023, Pastels secs sur papier, 21 x 29,6 cm, 1 400 Euros

Célia Muller, Je voudrais être #2, 2023, Pastels secs sur papier, 21 x 29,6 cm

Célia Muller, Je voudrais être #2, 2023, Pastels secs sur papier, 21 x 29,6 cm, 1 400 Euros

Célia Muller, Je te détesterai #1, 2018, Pastels secs sur papier de soie, 65 x 100 cm

Célia Muller, Je te détesterai #1, 2018, Pastels secs sur papier de soie, 65 x 100 cm, 4 400 Euros

Célia Muller, Un trou dans le mur #1, 2023, Monotype et dessin à l'encre taille douce, 24 x 31,9 cm

Célia Muller, Un trou dans le mur #1, 2023, Monotype et dessin à l’encre taille douce, 31,9 x 24 cm, 1 600 Euros

Célia Muller, L'amour et la rage, 2023, Pastels secs sur papier, 24 x 32 cm

Célia Muller, L’amour et la rage, 2023, Pastels secs sur papier, 24 x 32 cm, 1 600 Euros

Viewing room – Célia Muller. Invocations2023-09-20T15:47:06+02:00

Viewing room – Cut & Paste Chapitre 3

10.06.23 - 22.07.23

JEAN-MICHEL ALBEROLA, YESMINE BEN KHELIL, FRITZ BORNSTÜCK, DAMIEN DEROUBAIX, SACHA KETOFF, JIRI KOLAR, HASSAN MUSA, KIKI SMITH, JOHN STEZAKER, BARTHÉLÉMY TOGUO Cut & Paste CHAPITRE 3
Le collage implique des gestes liés à la sculpture. À partir d’une matière préexistante – des archives de tous types,
des images imprimées, du texte, des objets et matériaux bruts – les artistes décontextualisent, manipulent, prélèvent
et découpent des fragments de cette matière. Ces derniers sont assemblés entre eux de manières plurielles. Collés,
agrafés ou cousus les matériaux sont réunis par un geste de greffe qui va engendrer des images ou des objets
monstrueux. Le collage est un corps monstre, un corps politique. « L’ordre broie les machines désirantes qui
meuvent la corporalité. Le pouvoir gère de manière induite mais permanente l’intime et la gestion de la personne. »
L’oeuvre résultant d’un collage implique ainsi une étrangeté, une anomalie, une malformation, une différence
provoquée par un refus de conformation, une volonté de rendre visible, de montrer, ce qui dérange, déforme,
défigure et transforme. Par lui, les artistes modernes et actuel.les dissèquent et déstructurent les matériaux
préexistants pour générer de nouvelles images, de nouveaux corps, de nouveaux récits, de nouveaux écosystèmes.
Julie Crenn
Kiki SMITH, Birds with stars, 2011, Encre sur papier Népal et épreuve chromogène, 55 x 45 cm Contactez-nous

Kiki SMITH, Birds with stars, 2011, Encre sur papier Népal et épreuve chromogène, 55 x 45 cm

Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele

Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele

Kiki SMITH, Tree Eyes III, 2011, Collage, 40 x 35 cm

Jean-Michel ALBEROLA, Absolument nécessaire, 2020, Technique mixte sur papier, 65,5 x 45,5 cm

Damien DEROUBAIX, Lucid fairytale 3, 2018-2020, Sculpture

Damien DEROUBAIX, Lucid Fairytale 2, 2018-2020, Sculpture

Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele

Sacha KETOFF, Autoportrait Ex Voto, 2013, Série des Mythologies Personnelles, Technique mixte sur papier paraffiné, 90 x 75 cm

Barthélémy TOGUO, Take a knee, 2019, exemplaire 3/3, Empreinte de bois gravé sur papier, 65 x 50 cm

Barthélémy TOGUO, Silence = Death, 2019, Empreinte de bois gravé sur papier, 65 x 50 cm

Barthélémy TOGUO, Migrant we are all in exil, 2019, exemplaire 1/3, Empreinte de bois gravé sur papier, 65 x 50 cm

Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele

 

Jean-Michel ALBEROLA, L’érosion est aéroplane, 2019, Technique mixte sur papier, 50 x 50 cm

Jiri KOLAR, Une sculpture africaine, Vers 1980, Collage sur bois, 10 x 2 x 28 cm

Jiri KOLAR, Une niche d’oiseau, 1982, Collage sur bois, 7 x 7 x 17 cm

Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele

Hassan MUSA, Un black mordu par un tigre, 2010, Textiles assemblés, 217 x 350 cm

Mon titre « … mordu par un tigre » couvre une série d’images inspirées par une peinture de Delacroix intitulée « Indienne mordue par un tigre » (1856). Dans ce tableau, le couple formé par l’Indienne et le tigre renvoie à l’imagerie orientaliste où le sang des crimes colonialistes est soigneusement effacé.
Barack Obama est entré parmi les « blacks mordus par un tigre » car il a commencé sa carrière politique en détournant le rêve de Martin Luther King.
Martin Luther King, qui souhaitait une société indifférente à la couleur de la peau de ses citoyens, serait frustré d’entendre et de voir Obama se poser comme un Président noir. L’élection d’Obama en 2008 nous a tous rendus « Américains ! ».
Nous, Africains, avons voté pour Obama et nous avons célébré son Prix Nobel de la paix en 2009 car nous étions persuadés qu’il allait réparer le monde. Hélas, notre héros a attrapé « le syndrome du tigre » des chats ! Un chat atteint du « syndrome du tigre » se met en embuscade et saute sur son maître !
Obama a sans doute été l’homme le plus puissant dans une généaologie Afro-Américaine où figurent de remarquables personnalités allant de W.E.B. Dubois, M.L. King, Rosa Park, Malcolm X à Angela Davis.
Or, au lieu de tenter de « réparer » le monde, il a repris « la guerre sans fin » de G. W. Bush contre les pauvres. Le proverbe chinois dit :
« Quand on chevauche un tigre on ne peut pas mettre pied à terre ! » Ainsi entre son optimiste « Yes we Can ! » (2008), et le tragique « I can’t breathe » de George Floyd (2022), Obama laisse une société Américaine marquée par les plus grandes crises morales de la période post Guerre Froide.

Hassan Musa, Mai 2023

Jean-Michel ALBEROLA, Plié/Collé, 2020, Technique mixte sur papier, 29,3 x 23,8 cm

Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele

John STEZAKER, The Kiss, 2022, Série The Kiss, Collage, 30 x 24,2 cm

John STEZAKER, The Kiss, 2022, Série The Kiss, Collage, 25,8 x 20,6 cm

John STEZAKER, The Kiss, 2022, Série The Kiss, Collage, 25 x 20 cm

John STEZAKER, Couple, 2020, Collage, 24,3 x 17,8 cm

Yesmine BEN KHELIL, O Tanit! Tu m’aimes, n’est-ce pas ?, n°6, 2017, Collage sur papier, 18,5 x 24,4 cm

Yesmine BEN KHELIL, O Tanit! Tu m’aimes, n’est-ce pas ?, n°4, 2017, Collage sur papier, 18,5 x 24,4 cm

Yesmine BEN KHELIL, O Tanit! Tu m’aimes, n’est-ce pas ?, n°3, 2017, Collage sur papier, 18,5 x 24,4 cm

Yesmine BEN KHELIL, O Tanit! Tu m’aimes, n’est-ce pas ?, n°2, 2017, Collage sur papier, 18,5 x 24,4 cm

Yesmine BEN KHELIL, O Tanit! Tu m’aimes, n’est-ce pas ?, n°7, 2017, Collage sur papier, 18,5 x 24,4 cm

Fritz BORNSTÜCK, Betonknacker (Engelstrompete), 2022, Huile sur toile, 100 x 80 cm

Vue d’exposition Galerie Maïa Muller – Copyright Rebecca Fanuele

Yesmine BEN KHELIL, Femme tigre cage II, 2015, Collage sur papier, 11,3 x 25,7 cm

Yesmine BEN KHELIL, Femme tigre cage III, 2015, Collage sur papier, 11,3 x 27,5 cm

Yesmine BEN KHELIL, Une femme papier peint I, 2015, Collage sur papier, 11,3 x 25,7 cm

Viewing room – Cut & Paste Chapitre 32023-06-16T14:57:51+02:00

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